Le printemps annonce le réveil de la nature avec le retour des allergies, des parasites, des coups de chaleur, des intoxications, des envenimations et des insectes. Il est important de bien connaître toutes ces menaces afin de veiller sur la santé et le bien-être de l’animal. On vous dit tout sur les maladies du printemps chez le chat.
1 – Les allergies saisonnières
Les chats peuvent être allergiques aux allergènes du printemps, comme le pollen. Ce dernier provoque des symptômes identiques à ceux des humains. Le chat manifeste des éternuements, des écoulements oculaires et nasaux, des démangeaisons, des léchages, des rougeurs et des irritations. Les acariens et la poussière peuvent également déclencher ces signes cliniques. Une consultation vétérinaire permet de soulager les maux du chat et un brossage du pelage retire les allergènes. Dans les cas graves, l’animal peut développer de l’asthme félin à cause de la charge allergique trop importante.
2 – Les maladies liées aux parasites externes
Les parasites externes peuvent transmettre des maladies graves chez le chat au printemps. C’est pourquoi, il convient de le protéger avec un antiparasitaire externe (pipette, collier, comprimé) et de vérifier son pelage après chaque petit tour dans l’espace extérieur.
- Les puces sont très présentes dans l’environnement du chat. En cas d’infestation massive, elles peuvent causer une Dermatite Allergique aux Piqûres de Puces et un puce infestée par un ténia peuvent transmettre le Dipylidium caninum.
- Les tiques sont également des parasites à ne pas sous-estimer si le chat passe du temps à l’extérieur. Certaines peuvent transmettre des maladies graves par le biais de morsures comme la piroplasmose, la maladie de Lyme, l’ehrlichiose et la bartonellose (maladie des griffes du chat).
- La leishmaniose (piqûres de moucherons) est plus rare chez les chats.
3 – Le coup de chaleur
Certaines journées sont particulièrement chaudes au printemps. Même si les chats sont résistants face aux fortes chaleurs, ils peuvent avoir un coup de chaleur. C’est-à-dire une élévation de la température corporelle (plus de 40°C). Il est primordial de ne jamais laisser un chat seul dans une voiture ou de le laisser au soleil de manière prolongée. Le chat a les muqueuses rouges, souffre de salivation excessive, de troubles digestifs (vomissement, diarrhée), d’une respiration lente. Il convient de mettre le petit félin dans un endroit frais et ventilé, de lui proposer de l’eau pour qu’il puisse s’hydrater (sans le forcer) et de contacter un vétérinaire immédiatement.
4 – Les intoxications printanières
Gourmandise préférée à Pâques, le chocolat est toxique pour le chat. La théobromine est la substance responsable de l’intoxication. Si le chat a l’habitude de gambader dans le jardin, une précaution est de mise sur les produits utilisés pour le jardinage. Les pesticides et les engrais sont toxiques pour l’animal de compagnie. Enfin, certaines plantes et fleurs sont très toxiques comme le muguet, le lys, les tulipes et les jonquilles (liste non exhaustive) en cas d’ingestion. Là aussi, ces situations nécessitent une consultation vétérinaire en urgence. Le printemps est également synonyme de grand nettoyage. Les produits d’entretien peuvent s’avérer néfastes.
5 – Les envenimations
Les morsures de serpent sont fréquentes chez le chat d’extérieur qui chasse dans le jardin ou dans les champs et les prairies. Les serpents sortent d’hibernation et il peut se faire mordre. La morsure peut causer un gonflement sur le site de la morsure, des douleurs, une détresse respiratoire voire un état de choc. Il doit ne pas faire d’effort et il convient d’appliquer du froid sur la morsure. Il faut conduire le chat chez un vétérinaire.
Les crapauds font aussi partie des envenimations chez un animal. Certaines espèces s’écrêtent des toxines sur la peau et le chat peut se retrouver intoxiqué s’il lèche ou mord cet amphibien. Cette intoxication provoque une hypersalivation, des vomissements voire des convulsions. Il convient de rincer la bouche de l’animal à l’eau claire et de contacter un vétérinaire immédiatement.
6 – Les piqûres d’insectes
À cette période de l’année, les insectes prolifèrent dans les jardins et sont susceptibles de piquer l’animal qui s’approche un peu trop près. Il s’agit des abeilles et des guêpes. Il peut se faire piquer sur la patte ou sur la tête. Ce qui entraîne un gonflement et des douleurs. Si la piqûre est localisée sur la face, des difficultés respiratoires graves peuvent survenir. Une réaction allergique sévère peut également avoir lieu. Le chat doit être conduit chez un vétérinaire en urgence.
