Protéger son chat en hiver : 7 conseils pour le garder en bonne santé

Protéger son chat en hiver : 7 conseils pour le garder en bonne santé
chat se détendant à côté de la cheminée

L’hiver n’est pas la saison préférée du chat. Celui-ci n’apprécie pas vraiment le froid, la neige et le gel. Malgré qu’il soit doté d’un pelage épais, le félin reste sensible à la baisse des températures. C’est pourquoi, il convient de protéger son chat en hiver. Mais comment ? Quels sont les dangers hivernaux ? On vous dit tout !

7 conseils pour protéger son chat en hiver

Certaines races de chats ne craignent absolument pas le froid, c’est le cas du Maine Coon, du Norvégien ou encore du Sibérien. Ces chats détiennent un sous-poil et un poil épais, qui les protègent de la baisse des températures.

Cependant, d’autres races de chats n’ont pas cette chance ! Le Sphinx, le Peterbald et le Lykoï sont des chats frileux en raison de l’absence de poils sur leur corps. Par ailleurs, les chatons et les chats âgés qui ont un système immunitaire fragilisé doivent rester bien au chaud.

L’élimination des poils morts grâce à un brossage régulier du chat en hiver

Les logements surchauffés en hiver nuisent à la qualité du pelage chez le chat. La peau devient sèche, jusqu’à l’apparition de pellicules. La chaleur active également le renouvellement des poils avec une mue conséquente. Pour éviter que le chat n’ingère trop de poils morts, il convient alors de le brosser régulièrement : une fois par semaine pour un chat à poil court et une fois par jour pour un chat à poil long.

L’importance de maintenir un poids santé avec une activité physique

En hiver, le chat dort plus longtemps. Cette réduction de l’activité physique n’est pas bénéfique pour l’organisme du chat. La prise de poids n’est pas à sous-estimer, car elle augmente le risque de diabète sucré, d’arthrose et d’infections urinaires. En prévention, il est important de stimuler mentalement et physiquement le félin par le biais du jeu. Il ne faut pas hésiter à lui proposer des jouets d’occupation afin qu’il conserve un poids santé.

Une surveillance en hiver, des pattes, des oreilles et de la queue du chat

Le froid affecte le chat d’extérieur. Les engelures peuvent se développer aux extrémités de son corps. Le chat manifeste des rougeurs avec des démangeaisons sur les coussinets, les oreilles et la queue. Ces lésions cutanées très douloureuses se forment à ces endroits précis car ils contiennent peu de sang.

Afin de réparer la peau de l’animal, l’application d’un baume cutané est recommandée. Toutefois, si l’engelure est trop importante, il est nécessaire de consulter un vétérinaire. Par précaution, il est primordial de ne pas laisser sortir un chat par temps très froid.

Par ailleurs, si vous possédez un poêle à bois ou à granulés, le risque d’une brûlure n’est pas à sous-estimer ! Une surveillance du chat est de rigueur, notamment quand l’appareil de chauffage est en route. S’il s’est brûlé les coussinets, il est nécessaire de refroidir la patte quelques minutes sous l’eau froide et de poser un linge propre autour de la lésion. Puis, il convient de conduire rapidement l’animal chez le vétérinaire.

L’aménagement d’un espace chaud et douillet

Afin de le protéger du sol froid, il convient d’installer un panier moelleux sur un canapé ou sur une chaise. Il est également possible d’ajouter un plaid sur l’arbre à chat. Concernant le chat souffrant d’une arthrose, le placement d’un couchage orthopédique pas très loin d’une source de chaleur est la meilleure solution. S’il a l’habitude de sortir du logement, la fixation d’une chatière facilitera les déplacements du chat en hiver.

La protection du chat contre les parasites internes et externes

Malgré le passage à la saison hivernale, les puces sont toujours bien présentes dans l’environnement de l’animal. En effet, la chaleur contenue dans l’habitation assure la survie des parasites externes. C’est pourquoi, il faut continuer à bien suivre le protocole antiparasitaire.

Concernant les ascaris et les ténias, si le chat a accès au jardin, il convient de le vermifuger à chaque changement de saison. En revanche, si le chat reste exclusivement à la maison, la vermifugation peut attendre jusqu’au printemps (sauf s’il manifeste des symptômes : diarrhées, vomissements, signe du traîneau, ventre gonflée chez le chaton…). Pour la forme galénique à administrer et la posologie à respecter, il ne faut pas hésiter à demander des conseils à un vétérinaire.

Une attention particulière sous le capot de la voiture

Le capot d’une voiture est un endroit chaud où les chats aiment se réfugier. Les conséquences sont alors tragiques lors du démarrage du véhicule. Même s’il est compliqué du visualiser un animal dans le bloc moteur, il est possible de le faire partir en klaxonnant ou en faisant du bruit sur la taule de la voiture. Pensez également à regarder sur les roues du véhicule, car il n’est pas rare de voir un félin se reposer en dessous d’une aile.

Une alimentation adaptée pendant la période hivernale

Comme à l’état sauvage, l’alimentation humide doit être servie tiède. Concernant les croquettes, il n’est pas nécessaire de remplir davantage la gamelle de nourriture d’un chat d’intérieur. Par contre, l’ajout d’une ration supplémentaire pour un chat d’extérieur est recommandé afin de couvrir ses besoins énergétiques de façon optimale. Si sa gamelle d’eau est placée dans le jardin, son renouvellement chaque jour est nécessaire car l’eau glacée peut provoquer une gastro-entérite.

Chat en hiver : 3 maladies courantes à connaître !

  1. Le coryza est une infection virale très contagieuse entre les chats d’un même foyer qui touche les voies respiratoires : toux, nez et yeux qui coulent, éternuements… La vaccination contre la grippe féline est vivement recommandée. Il s’agit d’une maladie du chat courante en hiver !
  2. Le typhus, appelé également « leucopénie » est du à un parvovirus. Ce virus est très résistant en milieu extérieur. L’infection se transmet par contact direct entre les chats ou par des objets souillés. Le félin a de la fièvre, de la diarrhée sanguinolente et reste prostré. Les vomissements et la déshydratation complètent les symptômes. Là aussi, la vaccination est un moyen de prévention essentiel pour la santé du chat.
  3. La gingivo-stomatite est une inflammation de la cavité buccale. Le chat souffre d’halitose (mauvaise haleine), ne mange plus et a des ulcérations sur la gencive. Cette maladie peut être liée à la maladie parodontale mais également à une infection virale comme le Calicivirus ou encore l’Herpès Virus.

Danger de l’hiver : l’hypothermie prise en charge par l’assurance chat

Lors d’une exposition prolongée dans le froid, le chat risque de tomber en hypothermie (température en dessous de 38°C). Le félin tremble, respire mal, ne mange plus… et ses muqueuse sont blanches. Il s’agit d’une urgence vétérinaire ! Afin de soulager le budget santé de votre compagnon à 4 pattes, vous pouvez souscrire une assurance chat.

Exemple de remboursement avec la formule Chat + (prise en charge à 60 %)

Under, un chat de gouttière âgé de 2 ans souffre d’une hypothermie. Son propriétaire a payé 286,80 euros chez le vétérinaire. Assur O’Poil lui a remboursé 172,08 euros avec un reste à charge adhérent de 114,72 euros.

Ces informations sont données à titre d’exemple. Le montant des frais peut varier selon les vétérinaires, la prise en charge de la maladie ou l’accident de l’animal

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