L’hyperthyroïdie chez le chat désigne une maladie hormonale qui est liée à la production excessive d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. Elle concerne les chats âgés de plus de 10 ans et nécessite une prise en charge vétérinaire. On vous dit tout !
Quelles sont les causes d’une hyperthyroïdie chez le chat ?
Cette maladie endocrinienne touche le plus souvent les chats seniors de plus de 10 ans. La plupart du temps, il s’agit d’une augmentation du volume – ou hyperplasie – de la thyroïde ou d’un adénome nodulaire de la glande thyroïde (tumeur bénigne). Dans de très rares cas, il peut s’agir d’un carcinome (cancer thyroïdien). Plusieurs facteurs influencent l’apparition de l’hyperthyroïdie comme l’âge avancé du chat, des polluants dans l’environnement avec des produits toxiques, la litière ou encore une alimentation humide élevée en iode.
Quels sont les symptômes de l’hyperthyroïdie chez le chat ?
Certains symptômes peuvent indiquer une hyperthyroïdie. Le chat maigrir malgré un très bon appétit. Il boit beaucoup d’eau et urine davantage. Il peut souffrir de vomissements, de diarrhées. Le chat miaule de manière excessive. Il a le pelage terne, les poils hirsutes et cassants.
Cette maladie endocrinienne déclenche une hypertension artérielle chez le chat. Cette affection peut engendrer d’autres problèmes de santé tels qu’une baisse de la vision à la cécité, des troubles du rythme cardiaque (tachycardie), une altération de la fonction rénale.
Comment diagnostiquer l’hyperthyroïdie chez le chat ?
Une consultation vétérinaire est indispensable. Il palpe le cou du chat et la thyroïde est volumineuse au toucher. Il réalise une prise de sang afin de contrôler le dosage de la thyroxine totale (T4 totale). Un bilan sanguin permet aussi de connaître les taux de créatinine, de glycémie, ALAT, ASAT…
Le vétérinaire procède également à la mesure de la pression artérielle à l’aide d’un tensiomètre. Il peut aussi faire une échographie cardiaque. D’autres examens plus poussés, comme la scintigraphie, permettent de localiser le tissu thyroïdien hyperactif.
Comment soigner l’hyperthyroïdie chez le chat ?
Le traitement médical a pour but de bloquer la synthèse des hormones thyroïdiennes en trop grandes quantités. Il existe des comprimés et des solutions liquides buvables. Mais, les effets secondaires sont possibles. Il y a également du gel transdermique, mais il n’est pas disponible en France.
Le traitement est à vie et il est nécessaire de faire des suivis vétérinaires réguliers pour surveiller les reins et la pression artérielle de l’animal.
D’autres traitements sont à envisager comme l’administration d’iode radioactif afin de détruire la tumeur thyroïdienne. Elle se fait dans une structure spécialisée et le chat est hospitalisé pendant plusieurs jours à quelques semaines jusqu’à élimination de la radioactivité. Le prix est onéreux (plusieurs milliers d’euros).
Enfin, il y a la chirurgie avec le retrait de la glande thyroïde réalisé avec des vétérinaires experts et l’intervention est complexe.
Quelle nourriture pour chat hyperthyroïdien ?
Selon les recommandations du vétérinaire, il existe des croquettes et des pâtées thérapeutiques formulées pour nourrir le chat hyperthyroïdien. Elles détiennent une faible teneur en iode (pour la glande thyroïde), en phosphore (pour la fonction rénale) et en sodium (pour le cœur). Toutefois, cette alimentation ne doit pas être proposée si le chat est déjà traité pour la maladie avec un médicament antithyroïdien.
Combien de temps un chat peut-il vivre avec une hyperthyroïdie ?
Une hyperthyroïdie non traitée par un vétérinaire peut coûter la vie à un petit félin. Il peut souffrir d’une insuffisance cardiaque et de lésions rénales. L’espérance de vie est alors de quelques mois.
En revanche, un chat hyperthyroïdien suivi par un vétérinaire peut vivre encore plusieurs années. Il faut savoir que le traitement médical fonctionne bien. Toutefois, si l’animal est âgé ou souffre déjà d’une insuffisance rénale chronique ou d’un problème cardiaque, l’espérance de vie peut être plus courte. Le maître peut en parler avec un vétérinaire.
Exemple de remboursement avec la formule Chat + (60 %)
Blanchette, un Persan âgé de 10 ans souffre d’une hyperthyroïdie. Son propriétaire a payé 273,50 euros chez le vétérinaire. Assur O’Poil lui a remboursé 164,10 euros avec un reste à charge adhérent de 109,40 euros.
Ces informations sont données à titre d’exemple. Le montant des frais peut varier selon les vétérinaires, la prise en charge de la maladie ou l’accident de l’animal.
