7 maladies de l’été à connaître chez le chat

7 maladies de l’été à connaître chez le chat
les maladies de l'été chez le chat

L’été est une belle saison pour partager des moments inoubliables avec son chat, mais cette période de l’année est propice au coup de chaleur, aux parasites externes, aux problèmes de peau, aux bagarres et autres infections. Il est important de bien connaître tous ces risques afin de veiller sur la santé et le bien-être de l’animal. On vous dit tout sur les maladies de l’été chez le chat.

1 – Le coup de chaleur

Le chat n’est pas à l’abri d’un coup de chaleur en été. Il manifeste un fort halètement, de la fièvre supérieure à 40°C (hyperthermie), des gencives rouges (ou bleues lors d’un cas grave), une hypersalivation, des vomissements. Il peut même perdre conscience. C’est une urgence vétérinaire. Le maître doit installer son chat dans une pièce au frais et essayer de faire baisser sa température en appliquant un gant humide (eau tempérée, pas glacée pour éviter le choc thermique). Il doit lui proposer de l’eau fraîche, mais il est inutile de le forcer à boire s’il ne veut pas et téléphoner à un vétérinaire (il peut également prodiguer des conseils pour le trajet jusqu’à l’arrivée en consultation).

En prévention, il est essentiel de lui offrir un logement frais et ventilé, de l’eau propre et fraîche en permanence et des zones d’ombre en extérieur s’il a l’habitude de sortir. Il est primordial de ne jamais laisser un chat seul dans une voiture et de le laisser sortir aux heures les plus chaudes de la journée. Le maître peut rafraîchir son chat en été à l’aide de moyens simples (brossage, pâtées…).

2 – Les puces

Les puces sont bien présentes lors des mois chauds de l’année et se nourrissent du sang de leur hôte, à savoir le chat. Ces insectes causent de nombreuses démangeaisons, des rougeurs, des irritations cutanées, une perte de poils voire une dermatite allergique aux piqûres de puces (DAPP). Certaines puces infestées peuvent également transmettre le Dipylidium caninum, un ténia. Il est essentiel de protéger le chat contre les puces avec un antiparasitaire externe (collier, pipette, comprimé), de le vermifuger et de traiter l’environnement (tapis, couchages, plinthes, arbres à chat…) avec une aspiration minutieuse et un produit habitat adapté.

3 – Les dermatites de l’été

Une allergie aux puces, le pollen ou encore des champignons peuvent entraîner de fortes démangeaisons cutanées, des rougeurs, des plaies, une perte de poils localisée. L’humidité et la chaleur favorisent le développement de dermatites (le hot spot chez le chat par exemple). Seule une consultation vétérinaire permet de poser un diagnostic et de mettre en place un traitement médical adapté afin d’améliorer sa peau.

4 – Le cystite idiopathique

Le chat peut contracter une inflammation de la vessie sans que l’origine ne soit connue. Toutefois, le facteur lié au stress reste la cause la plus probable. Lors d’une cystite idiopathique, le chat souffre de petites mictions douloureuses, parfois accompagnées de sang. Une consultation médicale est nécessaire, y compris une adaptation de l’environnement avec un territoire enrichi. Les chats mâles sont encore plus à risque à cause de l’obstruction urinaire et c’est une urgence vétérinaire. L’hydratation est primordiale, c’est pourquoi, il est important d’ajouter plusieurs points d’eau propre et fraîche et de proposer au chat de la pâtée riche en eau.

5 – Les bagarres entre chats

Les chats d’extérieur passent plus de temps dehors et sont régulièrement en chasse (pour les chats entiers). Les rencontres félines peuvent engendrer de nombreux conflits, notamment si ce sont des mâles en quête de territoire (et de femelles). Les bagarres entre chats causent des morsures, des griffures pouvant former des abcès. La transmission de maladies graves comme le sida du chat ou la leucose féline peut également arriver.

Il est important de consulter un vétérinaire en cas de blessures et de faire stériliser les chats pour éviter les comportements « bagarreurs ».

6 – Les tiques

Les tiques peuvent s’accrocher à la peau des chats lors de leurs explorations dans les hautes herbes ou en forêt. Elles se nourrissent de leur sang et peuvent transmettre des maladies graves comme l’hémobartonellose féline, la babésiose, l’ehrlichiose, l’anaplasmose, la maladie de Lyme. Pour éviter cela, il convient de protéger le chat contre les tiques avec un antiparasitaire externe (collier, pipette, comprimé). Si une tique est vue par le maître, il doit la retirer immédiatement à l’aide d’un tire-tique.

7 – L’otite externe

Il s’agit d’une inflammation du conduit auriculaire externe qui peut être causée par l’humidité (bain) ou des parasites. Le chat atteint d’une otite externe se secoue la tête, penche la tête sur le côté, se gratte et un écoulement brun et malodorant est visible. Il est important de consulter un vétérinaire sans tarder pour éviter des complications (otite interne). Il prescrira un traitement médical adapté.

En prévention, il convient de protéger le chat avec un antiparasitaire. Le praticien peut donner des recommandations sur les fréquences. Après un bain, l’animal doit être complètement séché à l’aide d’une serviette. Si besoin, lui nettoyer les oreilles avec une lotion auriculaire adaptée et une compresse (jamais un coton-tige qui pourrait le blesser).

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